La publication des résultats pour le 3ème trimestre se poursuit. A ce jour, 124 entreprises sur les 500 qui constituent le S&P 500 ont publié. Ces résultats s’inscrivent en baisse de 2% par rapport au trimestre précédent. Ils corroborent le ralentissement de l’économie mondiale. Les taux de marges sont revus à la baisse et expliquent l’impact négatif sur les résultats. Cette inflexion qui est observable depuis le début de l’année continue. Elle touche les small cap (S&P Small Cap 600), mais également les valeurs technologiques (S&P Information Technology Sector).

Pour autant, les indices boursiers restent sur ou proche des sommets de 2019. Ils bénéficient d’un part, du contexte de taux qui ferme la porte à une quelconque alternative aux actions pour les investisseurs et d’autre part, du flux de nouvelles jugé positif en provenance des négociations USA/Chine et du BREXIT. Cette relative stabilité des indices larges cache également une rotation entre les valeurs de croissance et les valeurs de rendement qui semble à l’œuvre depuis septembre. Les premières peinent à dépasser des niveaux de valorisation élevés, alors que, les secondes se satisfont de publications moins sombres que ce qui était escompté.

Les armes de la politique monétaires étant épuisées, le degré de résilience des économies dans la phase de ralentissement actuelle devrait être une variable décisive pour les performances boursières futures. Les valeurs de croissance auront besoin davantage que les valeurs de rendement de bonnes surprises.

Achevé de rédiger le 23/10/2019
Source graphique : Bloomberg