Les marchés obligataires nous envoient des signaux récessifs. La pente de la courbe des taux est presque négative aux Etats Unis et les taux allemands 10 ans sont revenus en dessous de zéro pour la seconde fois (la précédente était en juin 2016). Les publications économiques récentes (PMI) comme la révision à la baisse des perspectives de croissance US par la réserve fédérale montrent une dégradation de l’environnement économique sans pour autant corroborer l’hypothèse d’une récession.

Avec le fort rebond observé depuis le début de l’année, les marchés actions semblent avoir défié les lois économiques fondamentales. Mais en analysant plus en détail les dynamiques récentes, on s’aperçoit que la hausse a été principalement motivée par les changements de cap des politiques monétaires (FED et BCE).

La détérioration de l’activité économique devrait continuer de peser sur les perspectives de croissance des résultats. En conséquence, l’embellie du premier trimestre risque de peiner pour trouver un second souffle même si la récession mondiale n’est pas de mise à ce jour.