1/ Timides progrès outre-Atlantique…
Si l’échéance d’un potentiel défaut de paiement de la première puissance mondiale se rapproche, nul ne semble réellement croire à un incident de crédit aux Etats-Unis. Il n’en reste pas moins vrai que les négociations actuelles autour du plafond de la dette contribuent à enfermer les marchés actions dans une certaine torpeur ces dernières semaines. Si les discussions entre républicains et démocrates n’ont toujours pas permis de faire émerger un compromis, une issue positive semble tout de même se rapprocher : une équipe resserrée susceptible d’accélérer les négociations a même été constituée ! De part et d’autre, les discours semblent un peu plus optimistes qu’il y a quelques jours. Le chef de file républicain Kevin McCarthy a ainsi souligné qu’un accord était désormais possible, si tant est qu’il passe par une réduction des dépenses budgétaires. Dans le camp démocrate, l’enjeu est désormais de satisfaire ces demandes de coupes budgétaires sans se renier. Signe de l’urgence de la situation… ou de l’imminence d’un accord, Joe Biden a choisi d’écourter son séjour asiatique pour accélérer le processus de négociation. Dans une stratégie à peine déguisée, Janet Yellen et Joe Biden ont ainsi déclaré que tout défaut de paiement entraînerait l’économie dans la récession… Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’un des actifs profitant le plus de ce climat de stress (relatif…) est bien le dollar ! La devise américaine a ainsi rebondi ces dernières séances, à la faveur de son statut de valeur refuge face au risque d’un défaut de paiement sur la dette américaine. Les principales victimes sont à chercher du côté des devises émergentes, qui ont atteint mercredi leur plus bas niveau depuis 3 semaines. A suivre…

 

2/ Pendant ce temps, du côté de l’économie réelle…
Si l’accord final sur le plafond de la dette devrait engendrer une baisse des dépenses… et donc pénaliser la croissance américaine, les données macro-économiques continuent de faire état d’une résilience certaine de l’économie américaine. Pas forcément une bonne nouvelle pour la Fed dont l’objectif reste de faire ralentir davantage l’économie… mais les coupes budgétaires potentielles combinées aux tensions du secteur bancaire pourraient à terme l’aider à atteindre son objectif. En attendant, les ventes au détail en valeur ont rebondi par rapport au mois précédent (+0,4% en glissement mensuel vs +0,8% attendu). Un rebond finalement plus modeste que ne l’attendaient les économistes… Mais qui traduit toujours une propension certaine des consommateurs à consommer, comme en attestent les dépenses dans les restaurants et les bars (le principal indicateur des services dans le rapport).

 

3/ Le rebond éparse de la « tech US »
Si les actions américaines font du surplace depuis la fin du premier trimestre 2023, un des principaux indices semble tout de même tirer son épingle du jeu. Le Nasdaq 100 surperforme ainsi l’indice privilégié des investisseurs, le S&P 500 NR, sur cette période (2% vs 0% en devise locale) mais surtout depuis le début de l’année (23% vs 7%, toujours en devise locale). Une embellie appréciable pour les valeurs technologiques après un millésime 2022 ô combien chahuté, mais qui ne profite finalement pas à tout le monde… Depuis le début du trimestre, le Nasdaq 100 est en effet porté par un nombre pour le moins restreint de valeurs, puisqu’il n’a construit sa performance que sur les gains de titres comme Apple (+4%) ou Alphabet (+15%). A l’autre bout du spectre, les plus petites capitalisations de la « tech » continuent de souffrir comme l’illustre d’ailleurs la performance du fonds phare de Cathie Wood (Ark Innovation) depuis le début du trimestre (-6.7%). 

 

Sources : WiseAM
Crédits images : Gettyimages
Achevé de rédiger le 17/05/2023

 

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