1/ Accalmie du côté des banques… et des indices !
Sur fond d’accalmie sur le front des valeurs bancaires, les investisseurs regagnent en sérénité cette semaine ! Outre-Atlantique, l’idée reste d’avancer vers un renforcement de la régulation, notamment pour les banques de taille moyenne. Le rachat de Silicon Valley Bank par la First Citizens Bank a d’ailleurs été entériné cette semaine, avec le soutien du fonds de garantie des dépôts bancaires américain (FDIC) afin de rassurer déposants comme actionnaires… Dans ce contexte moins anxiogène, l’attention se porte, de nouveau, vers l’inflation. Nombre de banquiers centraux ont rappelé ces derniers jours qu’il était nécessaire de continuer de remonter les taux directeurs. A plus long terme, les investisseurs continuent pour autant de croire à une détente future des taux d’intérêts, comme en témoigne par exemple le comportement du Nasdaq100 (très sensible à la trajectoire des taux d’intérêts) sur les dernières séances… mais surtout les dernières semaines. L’indice des valeurs technologiques américaines s’inscrit désormais en hausse de 17,43% depuis le début de l’année en USD au 29/03/2023.
En Europe, la BCE se veut également rassurante… mais se questionne tout de même sur les conséquences de sa politique monétaire restrictive. Quid de la santé des institutions et de leur capacité à assurer leurs rôles (maintien de l’activité économique et de la liquidité des marchés) ? Christine Lagarde avait rappelé, lors de sa dernière conférence de presse, que les institutions de l’eurozone ont à leur disposition un outil appelé « Emergency Liquidity Assistance » destiné à fournir des liquidités de la BCE aux institutions financières solvables confrontées à des problèmes temporaires de liquidité. De quoi assurer la stabilité du système bancaire du Vieux Continent sans pour autant remettre en cause la politique de lutte contre l’inflation.

 

2/ Le pouvoir chinois toujours au soutien de son économie
Le retour de la croissance économique dans l’Empire du Milieu laisse espérer une année 2023 de bonne facture après une année 2022 marquée par la politique « zéro Covid » et un PIB en hausse de « seulement » 3%. La levée des restrictions sanitaires annoncée en fin d’année dernière permet désormais aux autorités de se fixer un objectif de 5% de croissance de l’activité économique pour l’année 2023. Cet objectif, qui paraît modeste au vu du rebond de la croissance en 2021 après l’année 2020 compliquée pour l’économie mondiale, marque la volonté du gouvernement de miser sur la prudence et sur un équilibrage des forces en présence. En effet, plutôt que de courir après une croissance à tout prix, Pékin semble aussi vouloir maintenir un équilibre financier et une croissance saine sur le long terme.
Aussi, cet objectif sera toujours soutenu par les efforts budgétaires et monétaires du pays : alors que la banque centrale chinoise a baissé son taux de réserve obligatoire de 0,25%, le gouvernement a prévu un déficit budgétaire de 5,9% afin de soutenir la reprise économique, en accentuant son soutien au secteur immobilier notamment.

 

3/ L’impact des grèves sur l’économie française
La réforme des retraites en France a fait couler beaucoup d’encre dans les salles de presse française… et étrangères. Le recours à l’article 49.3 de la Constitution par la Première Ministre Elizabeth Borne a déclenché une vague de protestations dans un contexte social déjà tendu. Faut-il pour autant craindre une détérioration sensible de la conjoncture dans l’Hexagone ?
Cette question a justement été soulevée par les analystes de Bloomberg Economics qui ont pour y répondre analyser les grèves antérieures et la situation actuelle pour essayer d’estimer l’impact des journées de blocages sur la croissance. Premier constat plutôt évident, les conséquences des grèves se retranscrivent bel et bien sur l’activité… cette dernière étant touchée à plusieurs niveaux. Raffineries, transports, ou encore tourisme : nombreux sont les secteurs d’activité à subir les conséquences des journées d’actions. Le second point, plus rassurant, concerne le niveau d’impact sur la croissance du PIB. Les analystes restent confiants dans la capacité du pays à maintenir la croissance en territoire positif pour le second trimestre 2023. L’histoire a en effet montré que les plus fortes perturbations sociales des 30 dernières années ont toujours été compensées dans les trimestres qui ont suivi…

 

Sources : WiseAM
Crédits images : Gettyimages
Achevé de rédiger le 30/03/2023

 

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