La société californienne Tesla, qui aura bientôt remplacé toute l’industrie automobile, n’est pas la seule à bénéficier de l’optimisme des opérateurs. A l’heure où nous rédigeons ces lignes, il est écrit que les indices américains vont une nouvelle fois inscrire des plus hauts historiques à l’ouverture de mercredi.
Le ralentissement du taux de nouvelles infections en Chine laisse en effet espérer le déclin du si commenté coronavirus… même si les investisseurs oublient un peu vite que les conséquences économiques du virus sont encore devant nous. Il faut dire qu’en injectant 43 milliards de dollars pour aider les entreprises aux prises avec le virus, l’empire du milieu a contribué à ce que l’on perçoive le verre à moitié plein dans les salles de marché ! De manière plus rationnelle, le rebond des indices s’est également nourri la semaine dernière de publications trimestrielles solides. Le Nasdaq s’est ainsi de nouveau octroyé la première place du podium hebdomadaire avec un gain de près de 5%.

Pendant ce temps, sur le marché obligataire :
Bien que fragile politiquement et économiquement, l’Italie voit chaque jour le coût de sa dette diminuer un peu plus… le 10 ans passant de nouveau le seuil ô combien fatidique des 1% ! Une donnée symbolique mais révélatrice de l’état du marché obligataire… et du défi de l’investisseur aujourd’hui. La disparition progressive des primes de risque sur le marché obligataire l’oblige à se réinventer et à intégrer ces nouvelles données dans la construction de ses allocations.

Au programme des prochains jours :
Jérôme Powell s’apprête à démarrer 2 jours de témoignage devant le congrès. Sont notamment attendues ses analyses quant à l’impact du coronavirus et des perspectives de l’économie US. La saison des résultats va se poursuivre, mais à un rythme moins soutenu. En Europe, Daimler et Michelin subissent les foudres des opérateurs après avoir communiqué sur des perspectives moroses pour l’année civile.

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Achevé de rédiger le 11/02/2020